BIENVENUE EN TURQUIE

 

Une boucle au départ d’Ankara pour ce circuit à l’intérieur des terres Turques.


Arrivée à Ankara ! La mégalopole, où les taxis sont jaunes et où les feux tricolores ont des minuteurs pour savoir combien de temps il reste à attendre…

Je ne connais rien d’Ankara car je n’y suis pas restée une seule nuit: je m’empresse de quitter la ville direction Kirkkale par la voie routière (en faisant un détour par Yozgat) jusqu’à Kirsehir. Me voici au cœur des hauts plateaux d’Anatolie. Il fait sec mais frais contrairement à l’image qu’on pourrait avoir de la Turquie.



Je m’arrête près de Nevsehir à Göreme, sans doute mon endroit préféré de la Cappadoce. Les marchands de tapis et les femmes triant les raisins secs devant leur porte, nous plongent directement dans l’ambiance de la campagne Turque.







Aujourd’hui, levée à 4 heures du matin pour assister au lever de soleil depuis… une montgolfière ! Encore toute endormie, je regarde les montgolfiers s’affairer sous la toile qui se tend peu à peu.



Puis c’est le départ: nous prenons place dans la nacelle et nous nous élevons rapidement. Je sens l’air chaud qui souffle en alternance au-dessus de ma tête. Nous survolons ainsi la Asiklar Vadisi, la vallée de « l’amour » ornée de dizaines de cheminées de fées, véritables phallus d’érosion naturelle. N’y a-t-il pas meilleur matin possible ?



L’après-midi, nous filons à Avanos, un village de potiers tout proche, où je ferai quelques jolies acquisitions artisanales, d’inspirations Perse et Etrusque.

À peine plus au sud à Soganli, on pourra être surpris de trouver des maisons troglodytes dont certaines abritent des églises où Jésus est représenté.







De curieux tipis de pierre se dressent sur le plateau aride très découpé par l’érosion, avec la neige qui touche l’horizon






Des chevaux broutent en liberté, protégés par des chapelets de couleur pour les préserver du mauvais sort.




En suivant la route traversant Tarsus puis Mersin, on arrive au littoral: la mer Méditerranée dans sa partie la plus orientale. En longeant la côte vers l’Ouest, on tombe sur lamphithéâtre de Diocaesarea: on se croirait en Grèce ! Le mélange de culture en Turquie est frappant: même si le pays comprend 95% de musulmans, la Turquie est un pays laïque et ses paysages ou architectures sont un mélange de Grèce, de Rome Antique et d’Orient.





Un peu plus loin à Narlikuyu, le littoral est superbe mais pour être honnête, je n’ai globalement pas apprécié la côte de Mersin à Silifke, dévastée par d’impressionnants hôtels touristiques et immeubles qui ont saccagé la vue et les plages.



Il est donc temps de quitter la mer et remonter vers le nord en direction de Aidincik puis Karaman, berceau de la langue Turque.


C’est le plat pays ! La route droite toute cabossée fend un plateau jaune et monotone, avec, de temps en temps, un arbre ou un berger qui veut poser en photo avec ses moutons. Sur cette route, je croiserais même des tortues !






Dans toute cette région, les troupeaux de brebis sont gardés par des Kangal, d’impressionnants chiens noir et sable, dont les chiots sont à croquer.


De Karaman, je remonte sur Aksaray pour randonner dans la Ihlara Valley. Magnifique balade très facile en suivant la rivière Melendizoù l’ont peut faire des bouquets de monnaie-du-pape. 






Quelques restaurants sur l’eau vous donneront l’occasion de tester le Pide Turq, un pain qui sent divinement bon et accompagnera tous les plats en sauce.





ç = tch

ö = eu

ü = u

u = ou

s avec cédille = ch

Et voilà ! Ce n’est pas si difficile le Turq !



Ainsi s’achève mon circuit en Cappadoce Turque: les distances sont grandes dans ce pays mais la voiture vous donnera l’occasion de voir évoluer le paysage depuis les hauts plateaux d’Anatolie au littoral Méditerranéen en passant par les plaines du plat-pays. D’Aksaray, vous pourrez remonter sur Ankara et prendre un avion pour continuer l’aventure vers Istanbul.


Bon séjour en Turquie !


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